Un tour rapide

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La digue (ou cavalier)

La situation du château, en lisière de marais, offrait une protection naturelle contre d’éventuelles attaques. La fonction de la digue était d’éviter les crues alors fréquentes de la Loire et de constituer une première défense.

Les fossés

Les fossés encerclent en totalité le château (seulement 1% des châteaux de l’Ouest de la France possède encore des fossés quasiment intacts). Leur largeur moyenne est de 8 m et autant de prfondeur. Certains sont toujours maçonnés (escarpe et contrescarpe) mais la végétation s’y installe. La fonction défensive des fossés est complétée par un bastion et plusieurs fortins (flanquant les courtines) de forme pentagonale, carrée ou semi-circulaire.

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La basse-cour

Il s’agit de la cour extérieure du château, située au sud. Elle servait d’aire de stockage du bois, les animaux domestiques y étaient aussi parqués. Elle était un lieu de refuge pour les populations alentours et leur bétail en temps de trouble.

La cour noble

Elle est pavée et en bon état. Au centre, une fontaine hexagonale en granit jouxte le puits. Quelques arêtes de murs et de portes mises au jour laissent deviner les ateliers et les salles diverses nécessaires à la vie quotidienne: écuries, forges, magasins.

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Le corps de logis

Le mur de refend constitue un des éléments les plus impressionnants du château. Il donne une idée de la hauteur de l’édifice, comme de sa longueur. Ce mur de 15 mètres de haut se situe au milieu du corps de logis, composé de trois niveaux principaux. Par ailleurs, il comporte une enfilade de trois pièces, soit 35 mètres de long.

A ce mur, se dressent quatre cheminées dont 2 sont adossées (élément rare en Bretagne). La pierre d’origine poitevine et l’ornementation des cheminées attestent du raffinement et de la richesse des seigneurs du Goust.

Les latrines constituent une sorte de contrefort au logis. Leur présence témoigne d’un élément important des châteaux: l’hygiène, à travers la vie quotidienne de ses hôtes.

Les tours et la porte

Deux tours flanquent la porte du château: celle de gauche du XIVème était à la fois un bâtiment de défense mais aussi un espace de vie destiné à la garnison; celle de droite date du XVème. On y remarque encore les trous de boulins laissés par les échafaudages lors de la construction.

La pile du pont-levis, qui se dresse encore au centre des fossés, matérialise l’entrée du château.
Une partie fixe du pont reliait la pile à la contrescarpe: le pont-dormant. L’autre partie mobile reliait la pile au bâtiment. Elle faisait environ 8 m et correspondait donc à la hauteur de l’ouverture du bâtiment principal de défense.

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Les meurtrières

Les  tours sont équipées de meutrières, certaines (comme sur laphoto) sont de type à ressauts (redans). L’emploi de différentes armes à feu commandait leur architecture. Ainsi, le trou de petit diamètre de la tour de gauche correspondait à l’utilisation de couleuvrines ou d’arquebuses.