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David Kaplan : Ouais
Scenario
Des cousins inadaptés se réunissent pour une tournée en Pologne afin d’honorer leur grand-mère adorée. L’aventure prend une tournure différente lorsque les anciennes tensions du couple étrange refont surface dans le contexte de leur histoire familiale. Lorsque Benji et David visitent la maison de leur grand-mère en Pologne, l’endroit est celui où les ancêtres réels de Jesse Eisenberg se sont installés dans la diaspora. Benji Kaplan : Rester mobile, rester léger, rester agile. Benji Kaplan : Le conducteur va, prend les billets, lui dit qu’on va aux toilettes. David Kaplan : Dans les toilettes. Benji Kaplan : Il arrive à l’arrière du train, commence à se déplacer vers l’avant, à la recherche des retardataires.
Benji Kaplan : Ouais
David Kaplan : Désolé, sommes-nous les retardataires ? Au moment où il arrivera à l’avant, le train sera en gare et nous serons libres. David Kaplan : C’est tellement stupide. Les billets coûtent probablement douze dollars. Benji Kaplan : C’est le principe. Nous ne devrions pas payer pour les billets de train en Pologne. C’est notre pays David Kaplan : Non, ce n’est pas le cas, c’était notre pays.
Présenté sur CBS News Sunday Morning : Épisode #4644 (2024)
Ils nous ont expulsés parce qu’ils pensaient que nous étions bon marché. 12 Études, Op. 25, No. 3 en fa majeur Écrit par Frédéric Chopin Interprété par Tzvi Erez. « Nous restons en mouvement, nous restons légers, nous restons agiles. » Benji Kaplan (Kieran Culkin) A Real Pain est une comédie, oui, habilement conçue par le scénariste/réalisateur Jesse Eisenberg, mais c’est aussi un drame sérieux sur les différences entre deux cousins juifs qui se rendent en Pologne en l’honneur de leur grand-mère récemment décédée, une survivante de l’Holocauste. Ce film de copains est une étude de deux personnages différents et de leur relation l’un avec l’autre et de leur histoire juive. David (Eisenberg) est le Penseroso de John Milton et Benji son L’Allegro, deux opposés, le premier caractérisé par la mélancolie et le second par la gaieté.
Le scénariste/réalisateur Eisenberg ne permet à aucun personnage d’attirer notre censure
David est le contemplatif, le nerd, le contemplatif, et Benji (Kieran Culkin) le bavard excentrique dont les joies méritent néanmoins d’être méditées. Son conseil (ci-dessus) à David de rester calme alors qu’il évite de payer son billet de train est le résultat de la réflexion prudente de David combinée au culot de Benji. Moins bipolaire, Benji est plutôt un garçon drôle et intelligent, trop intelligent pour dire des bêtises et trop immature pour les adoucir. L’âme sympathique du film réside dans son personnage, qui se connecte avec les autres touristes de l’Holocauste d’une manière inspirée qui les fait se souvenir de lui. Mais lorsqu’il visite un camp de concentration, ils n’en parlent presque pas : comme si l’histoire du génocide pesait trop pour être racontée avec des mots. Seuls les mots de Benji, qui conseille à son guide, James (Will Sharpe), un non-juif, de trouver de véritables émotions dans les statistiques qu’il fournit, font la différence. Si Benji a des opinions tranchées, il résonne avec le sympathique Rwandais Eloge (Kurt Egyiawan), converti au judaïsme, et Marcia (Jennifer Grey), une femme mélancolique qui attend d’être libérée de sa tristesse post-divorce.
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Malgré le récent moment sombre de Benji, David s’inquiète pour son cousin charismatique et déraciné. Le réalisateur montre avec douceur la complexité de la personnalité humaine et les différences entre les membres d’une famille, quelles que soient les circonstances. Plus encore qu’un portrait équilibré de deux parents complètement différents, A Real Pain montre les bienfaits émotionnels de L’Allegro et la réalité bien ancrée d’Il Penseroso. Après tout, ce sont des parents par le sang, presque des frères et sœurs, qui sont très différents, mais ils ont vécu l’Holocauste et leur grand-mère, comme le reste d’entre nous, essayant de comprendre l’horreur et la joie de vivre. C’est un film de potes, mais il est question de mots, pas d’action comme Butch Cassady et le Sundance Kid. Cette comédie dramatique légère devrait être un sérieux prétendant aux Oscars.